Ce cas montre une ALLOGREFFE où un morceau d'os est prélevé à partir d'une autre zone du propre corps du patient pour être posé dans l'endroit qui présente un déficit. Dans cette situation, l'autogreffe du bloc proviendrait le plus probablement de l'os de la hanche du patient (la crête iliaque) du fait de l'importance de la taille requise.
Afin d'éviter greffes et sites chirurgicaux secondaires, il est possible d'adapter une zone gravement atrophiée pour qu'elle puisse recevoir un implant dentaire en modifiant son anatomie. Dans cette situation le facteur limitant est le nerf. Ceci signifie que nous ne disposons pas de beaucoup d'os pour poser les implants, car le nerf se trouve sur leur passage, ce qui fait que nous ne pouvons pas poser un implant dentaire d'une taille adéquate. Mais si nous déplaçons le nerf, nous disposons alors de suffisamment d'os dans la zone pour pouvoir poser l'implant. Il s'agit là d'une procédure très délicate et très complexe, que très peu de dentistes pratiquent. Cette procédure présente également un risque beaucoup plus important de toucher le nerf.
Dans cette situation nous utilisons encore une fois le propre os du patient (autogreffe) et nous maintenons la greffe en place avec les implants eux-mêmes. Les implants sont les éléments qui fixent effectivement la greffe à la zone greffée.
Cette procédure implique l'utilisation d'un dispositif extenseur. Son principe consiste à découper un morceau d'os puis à le maintenir en place au moyen d'un dispositif permettant une extension lente. La zone comprise entre les deux parties se remplit d'os et une nouvelle hauteur osseuse est créée permettant de poser un implant dentaire. Il s'agit d'une technique que peu de dentistes maîtrisent, mais qui peut avoir d'excellents résultats.